Nous poursuivons notre veille attentive en direction de ce nouveau musée d'informatique, ouvert trois mois après le NAM-IP à Hoyerswerda (Basse-Saxe) au Sud de Dresden en l'honneur du précurseur allemand de l'informatique, Konrad Zuse (voir les livraisons précédentes de NAM-IP/INFO sur le ZCOM : ......).
ZCOM-Newsletter 1/2018 donne d'abord le calendrier des événements muséaux prévus entre février et septembre 2018. Il présente ensuite une offre d'animation pour des enfants entre 7 et 11 ans: leur faire comprendre pourquoi on appelait les ordinateurs des «calculateurs», ce qui ne semble plus être le cas pour les tablettes ou smartphone d'aujourd'hui! Leçons avec d'anciennes machines à calculer mécaniques! Dans un autre atelier proposé pour un dimanche, les enfants pourront perforer des données sur une carte perforée qu'ils pourront ensuite emmener avec eux en souvenir! Ou encore: autour d'un Arduino, un atelier propose aux participants de construire leur propre système d'alarme. La Newsletter évoque aussi l'ensemble des références de presse dont le musée a bénéficié tout au long de sa première année d'existence.
ZCOM-Newsletter 2/2018 rappelle les activités proposées entre le mois d'avril et le mois de septembre 2018 (N.B.: on notera que rien de nouveau n'est proposé depuis la livraison du premier trimestre). Un nouvel atelier est proposé pour le 15 avril 2018: tester et comprendre le LC 80 (un calculateur élémentaire basé sur un microprocesseur de 8 bits). Le dimanche 28 avril, ce sont deux visites guidées l'une en allemand, l'autre en tchèque (le musée n'est pas loin de la frontière tchèque) qui permettront aux visiteurs de remonter le temps du smartphone jusqu'aux lourdes machines du passé. La Newsletter annonce ensuite une exposition réalisée sur Konrad Zuse comme peintre par la firme BASF à Scwarzheide du 28 avril au 10 juin.
C'est l'occasion de dire que Konrad Zuse n'était pas qu'un ingénieur, même s'il faut lui attribuer la création de la première machine à calculer programmable utilisant un codage binaire! Pour donner une dimension plus européenne au musée, une page Facebook est créée en tchèque afin d'attirer des visiteurs (notamment les écoles) à visiter le musée.
R.-Ferdinand Poswick