Ce chroniqueur du Journal Réforme attire l’attention sur un des effets pervers des évolutions technologiques liées à l’utilisation généralisée et accélérée des communications électroniques en tout genre:
«La révolution numérique a rétréci la distance entre l’expression du désir et son assouvissement. Solliciter une information demandait du temps. Aujourd’hui, en quelques clics, l’info est trouvée. Il suffit de toucher l’icône de son appli et une réponse apparaît. Les chrétiens se sont adaptés à cette nouvelle donne. Passés de Gutenberg à Zuckerberg, ils ont multiplié les opportunités d’enseignement, d’édification, de mobilisation. Mais ce miracle numérique a son revers. En accélérant les possibilités de contact et d’interaction, on a décuplé la pression sur les responsables… Avec un risque de burn-out, de dépression, de sortie de route.»
et le Chroniqueur mentionne toute une série de cas de responsables de grands groupes protestants, aux États-Unis principalement, qui ont «sauté» (voire qui ont été jusqu’au suicide) sous la pression de ce harcèlement interactif permanent. Il nous invite à réfléchir…
«et à comprendre que les humains, notamment quand ils sont en responsabilité, ne sont pas des logiciels, sollicitables 24h sur 24h.»
Merci au chroniqueur de Réforme de rappeler cet aspect des limites salutaires de l’humain !
R;-F. Poswick