Cet important Rapport réalisé sous la présidence de Jean-Claude Guédon de l’Université de Montréal entouré de plusieurs autres universitaires et de représentants de différentes organisations (éditeurs scientifiques, bibliothèques, organisations de financement publique ou privé de la recherche, etc) tente de prendre la mesure globale de l’évolution des modes de publication de la recherche scientifique.
Après le rôle premier des bibliothèque et des abonnements à des journaux scientifiques, le flux commercial s’est orienté, surtout depuis l’avènement d’un Internet ouvert, vers la prise en main de ces publications par des éditeurs qui valorisaient et distribuaient ces publications faites de plus en plus en ligne. L’étape suivante semble s’orienter vers une prédominance des accès libres et en ligne des résultats de la recherche dans tous les domaines (notamment grâce aux modes de financement par des sources privées comme la Melinda and Bill Gates Foundation).
Dans ce nouveau schéma économique dans lequel la préservation économique de la recherche n’est plus première, il faut assurer un nouveau mode de contrôle de la qualité scientifique (académique) des publications. Il passe évidemment d’abord par les Universités, Hautes Écoles et autres instances de contrôle académiques (notamment par le contrôle entre chercheurs qualifiés et reconnus).
Mais l’accès libre à toute production de recherche financée publiquement devrait être acquis!
Un mode d’attention aux préoccupations citoyennes sur les objectifs de recherche à inclure dans ces nouvelles gestions de création de documents de recherche est aussi (timidement) suggéré.
R.-F. Poswick