Ce petit journal trimestriel édité en Lettonie par des hackers français (pour éviter des poursuites judiciaires en France quand ils dénoncent différentes pratiques abusives de firmes en les visant nommément), vaut la peine d’être suivi… avec le recul qu’il faut devant tout type de dénonciation ou d’appréciation critique!
Ce dernier numéro fait le point, en pp. 20-21, sur ce qui resterait de l’ancien Musée informatique qui a fonctionné au sommet de l’Arche de la Défense à Paris entre 2007 et 2010. En fait, les collections rassemblées par Philippe Nieuwbourg auraient été partiellement sauvées, des pièces allant au CNAM, d’autres à WDA et MO5… mais il en resterait encore un dépôt en Normandie: on ne dit pas où et on ne donne pas les coordonnées de celui qui croit en être actuellement le propriétaire.
Bref, les reporters-détectives, soucieux d’une préservation des patrimoines informatiques, seraient bienvenus de poursuivre leur enquête. Pourquoi ne pas unir les efforts pour cette sauvegarde des patrimoines qui représentent le début de l’histoire de la culture du numérique (voir le Rapport de la réunion du Réseau européen de Préservation des Patrimoines Informatiques de ce 27 octobre 2017).
R.-Ferdinand Poswick